Karma:   Festival Interceltique Lorient 99   





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En direct du festival interceltique du 6 au 15 août

La musique des enfants de Diwan

Petits Karma deviendront grands

Soirée en trois chapitres, vendredi sous le chapiteau de Kergroise. Karma tout en rythme et douceur devant un public dansant. Lordryk Moondragon tout en fureur et décibels, comme un tapis de bombes sur Land’s end, devant un public... de marbre. Et Armens dont on ne sait que dire, sinon que ces Lorientais font chavirer les très jeunes filles qui connaissent toutes leurs chansons sur le bout de leurs petites mains. 

   Suivons donc les six de Karma que l’on a vus récemment à Art Rock (Saint-Brieuc) et aux Vieilles Charrues (Carhaix) en interlude du spectacle de Faudel. Porte-parole : Mikaël Le Bihannic, le Briochin qui joue de la bombarde.

L’histoire de Karma ?

   Trois d’entre nous ont commencé à jouer ensemble au collège alors que nous étions en quatrième et troisième : Yann Le Corre, l’accordéoniste, et Kaou Guen, le percussionniste, et moi-même. Puis Etienne Bescond (biniou), Erwann Le Goff (guitare) et Jonathan Dour (violon) nous ont rejoints. Ainsi qu’un technicien, Ronan Le Corre, le frère de Yann. Notre premier fest-noz, c’était en 1996 au concours des sonneurs de Gourin.

Vous ne fréquentiez pas n’importe quel collège !

   Nous sommes des enfants de Diwan. Tout ça se passait au collège Roparz Hémon du Relecq-Kerhuon. Moi, je viens d’avoir mon bac et je rentre à l’IUT de Lannion. Erwan Le Goff est intermittent du spectacle. Mais les autres sont toujours au lycée Diwan.

C’est d’ailleurs le concours inter-lycées qui vous a fait connaître...

   Nous avons remporté à Lannion le deuxième prix du concours de 1997, derrière le groupe Spontus. Et l’année suivante, le premier prix du Kan ar Bobl.

Vos influences ?

   La plupart d’entre nous sont établis à Carhaix et dans les environs. Bien sûr, on a beaucoup écouté les Diaouled ar Menez et travaillé avec des musiciens traditionnels. Mais on aime aussi le jazz, la salsa et le rock. Dans nos percussions, on trouve aussi un djembé, un darbouka et un cajòn. C’est un instrument argentin qui donne de belles basses. Au fond, si nous avons quelque chose à apporter, c’est un peu de modernité sur un fond traditionnel.

Ce sont les conditions nécessaires pour durer ?

   On espère tous que la vogue de la musique bretonne n’est pas seulement un phénomène de mode. Quand nous animons des festou noz, nous tenons à respecter les danseurs, à rester proches de la tradition. En concert, nous sommes plus inventifs, plus provocateurs parfois. Il faut tenir les deux bouts de la chaîne.

A quand le deuxième CD ?

   Le premier est paru il y a un an chez Coop Breizh. Le suivant est pour le début 2000. Nous nous donnons le temps d’évoluer et de progresser.

Bientôt professionnels ?

On en parle un peu entre nous. Mais la question n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Les études d’abord !


  La page complète avec photos d'origine peut être vue sur le site d'Ouest-France à l'adresse suivante:

http://www.france-ouest.com/fil99/direct6.html

http://www.france-ouest.com/fil99/direct7karma.htm