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Karma: Vieilles Charrues 99 |
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Karma: Vieilles Charrues 99 |
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Carhaix 15/07/99
| Jouer aux Vieilles Charrues ! A
fortiori quand votre part d'attache est Carhaix, c'est le pied ! LE rêve ! Il devient
réalité le jeudi 15 juillet. Mais au jour dit, tout ne se passe pas comme prévu sur la coquette scène Ar Vro des Vieilles Charrues. D'abord impossible d'obtenir le droit élémentaire de faire une balance. Pourquoi ? Mystère ! Ménestra est là, et fait la sienne. Karma est là aussi très tôt dans l'après-midi, sonorisateur compris, et la scène est vide... mais pas de balance, a dit le chef. Le début du concert sera donc consacré aux réglages, d'autant que les retours truffés de larsen ne sont pas vraiment top. D'autres musiciens le constateront également par la suite sur la même scène. Ajoutons que les musiciens du trad ne sont pas habitués à utiliser un tel matos ! Quant au préposé aux éclairages, il a du mal à saisir les subtilités de la gavotte ! Et voilà qu'Erwann casse trois cordes successivement ! Ajoutons que Faudel -qui joue sur la scène d'à côté- a démarré largement en retard, qu'il répand insidieusement ses décibels sirupeux sur l'espace Ar Vro -World Music ! et se paie le luxe de deux rappels -autorisés, eux !- ce qui fait que la grande foule n'arrivera vraiment qu'au moment des deux derniers morceaux de Karma! Heureusement les fidèles sont là et ne cachent pas leur plaisir ! Ils en voudraient plus! Et plus longtemps! Evidemment! Mais voilà que le chef refuse tout rappel à Karma... malgré un accord préalable! Protestation véhémente du public. Rien n'y fait. Les injures fusent en coulisses et pas vraiment du meilleur tonneau ! Elles ne salissent que leurs auteurs. Quoi qu'il en soit, le groupe décide alors de jouer son traditionnel cercle circassien au milieu de la foule dans le plus pur esprit fest-noz et dans l'improvisation la plus totale. Pas évident de trouver des chaises dans le noir... Applaudissements nourris. Mais déjà la "sécuritad" pousse les festivaliers vers la sortie ! L'esprit frondeur des débuts à Landeleau et la contestation même justifiée n'auraient-ils plus leur place aux Vieilles Charrues ! Bien rapporté par Ouest-France, -au fait où étaient passés les journalistes du Télégramme ce soir-là ? savaient-ils qu'il y avait trois scènes cette année? - l'incident aura au moins quelques conséquences heureuses pour d'autres groupes : le lendemain sur la même scène, Pevar Den aura droit à une demi-heure de rabiot. Et Skéduz, après avoir dû batailler ferme, après avoir annoncé au micro qu'ils étaient eux aussi interdits de prolongations, et grâce au secours efficace du public, réussira à arracher 5 minutes ! |
     Le Cercle Circassien, dans le noir au milieu des danseurs. Heureusement il y a le flash! |
| Excellent Karma Autre victime du système des deux scènes: Karma, tout jeune et excellent groupe carhaisien de fest-noz, peut-être même le meilleur de tous à l'heure actuelle, qui n'a pu jouer que deux morceaux devant la grande foule, celle-ci n'ayant pas quitté Faudel avant un ou deux rappels. Un peu dommage, juste au moment où le public commençait à danser. Et comme les responsables de la sonorisation ont l'air particulièrement " chatouilleux " sur le timing, Karma n'a pas même été autorisé à effectuer un seul rappel. Gageons qu'il aura d'autres occasions de se mettre en évidence. Ouest-France 17/07/99 |
Les spectateurs des
Vieilles Charrues ont eu l'occasion, il y a quelques jours, d'avoir un aperçu de leur
talent, dans des conditions pourtant pas évidentes pour une formation peu électrifiée,
et qui aura été la seule du festival carhaisien, à terminer son spectacle "
unplugged " comme disent les spécialistes, et au milieu des danseurs, sur l'herbe. |
Fausse note Grosse contestation du public jeudi soir, qui réclamait un rappel à Karma, super groupe de fest-noz carhaisien. Pressés par les horaires, les responsables de la sono n'ont pas voulu les laisser jouer un morceau supplémentaire, au grand dam des milliers de personnes encore présentes. " C'est frustrant, je l'admets, concède le présidet du festival Christian Troadec, mais c'est une décision prise par respect pour les bénévoles, notamment aux buvettes. " Ouest-France 17/07/99 |
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| Devant la scène, l'ambiance est électrique. Le
public du festival démarre au quart de note. Bras en l'air, on tape dans les mains, on
bouge la tête, on s'échauffe les mollets. 1 heure du matin, jeudi. Karma, groupe breton, vient de finir. Pour prolonger la soirée, un jeune musicien joue du biniou accompagné d'un djembé. Immédiatement une gavotte sauce africaine s'improvise.... Ouest-France 17/07/99
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Breizhou d'or Une dédicace en breton dans le livre d'or ? " Prim's ", ont dit les Karma. Ils ont posé leur griffe sur le papier. En Breizhou dans le texte. " Pebez chans da vezan deut da welet ac'hanomp ha trugarez d'ar skipailh : hini an erer gozh, evel just. Trugarez c'hoazh ha d'ar wech all. Evit Karma ". Traduc en gros: " Les charrues, c'est cool!" Le Télégramme samedi 17/07/99 |
Traduction fidèle (?) après correction
des fautes d'orthographe en breton du texte ci-contre à gauche: " Meilleurs voeux à ceux qui sont venus à notre spectacle et merci à l'équipe, celle des Vieilles Charrues, évidemment. Merci encore et à la prochaine fois. Pour Karma, Yann Le Corre." |
Karma les princes du fest-noz Les cinq jeunes de Karma ont offert un beau spectacle jeudi soir aux amoureux de la musique bretonne. Ils ont comme on pourrait dire assuré et réussi à faire danser le public. Ce pourquoi ils étaient venus. Car pour eux, pas question, de se prendre la tête. Ils avaient quand. même un peu les pétoches les petits jeunes devant la grandeur du festival. En plus, comme ils disaient: "On n'a plus les ch'tons depuis qu'on sait que Faudel fait notre première partie ... " Lorsqu'on leur demande comment ils voient le festival, le mot
"grand" fait office de seule réponse. Il est certain que cela change des salles
de fest-noz habituelles. Pourtant on s'y serait cru jeudi soir devant la scène Leurenn Ar
Vro. Les cinq musiciens sont même descendus de scène à la fin du fest-noz pour jouer
dans un public peu pressé de quitter les lieux. On le comprend bien car entre chaleur
traditionnelle et énergie juvénile ce Karma de longévité transporte les esprits dans
des danses survoltées. On en oublierait presque leur âge à les voir se lâcher
sur scène, prendre leur pied tout en comblant un public parfois essoufflé par un rythme
breton difficile à suivre en fin de soirée. Qu'importe, tout le monde s'amuse, sourit,
applaudit (ils le méritent bien) et en redemande. De plus en plus d'ailleurs, Karma est
beaucoup demandé, un peu trop car ils doivent penser d'abord à l'école et profitent
simplement du week-end pour répéter. Les vacances permettent aussi de se consacrer à la
musique. D'ailleurs, le groupe se déplaçait jusqu'à Clermont-Ferrand le week-end
dernier. Il paraît, même que New-York les accueillera l'année prochaine... Ce n'est
qu'un début mais déjà bravo. |
