Karma: LIESLIW : réactions


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Texte de présentation

LIESLIW,  fresque musicale ancrée dans nos racines et
que nos rencontres ont dessinée. Nous sommes heureux de partager avec vous
ces quelques instants d'échanges. Etape d'une route que nous souhaitons
toujours plus colorée.

Karma voit la vie en liesliw
Liesliw (multicolore), le nouvel album de Karma, sort la semaine prochaine. Le groupe, en formation inédite, vous invite au fest-noz samedi prochain à Rostrenen. L'occasion aussi de fêter la sortie du disque de PSG.

Six ans déjà que la petite bande de Karma anime les festoù-noz de la région et d'ailleurs. C'est assez d'expérience pour tenter une nouvelle aventure musicale et s'offrir un CD.

Collégiens en 1996 quand ils ont lancé Karma, ils ont tous aujourd'hui franchi le cap des 20 ans (à part Stef Rama qui casse la moyenne) et gardent toujours la même énergie à faire danser les gens. Avec une moyenne de 60 dates par an, Karma a accompagné, rempli et façonné la vie de Yann Le Corre, à l'accordéon, Etienne Bescond et Mickaël Le Bihannic (biniou-bombarde), Jonathan Dour au violon, Jean-Louis Cadoret à la guitare, et les derniers arrivés: Stéphane Rama à la basse et Jean~Marie Stéphant (batterie, vibraphone et autres percussions). Si c'est pas du solide tout ça!

Karma a trouvé son équilibre musical

Cette année, la bande des sept a eu envie de voir la musique en liesliw, en franchissant les frontières du traditionnel, n'en déplaisent aux mordus du karma première version.

Formé à un âge où tout se bouscule et tout se décide, le groupe a pris de l'assurance et gagné en maturité. Et ça s'entend. "Liesliw" est à l'image d'un groupe en quête d'influences musicales multiples et métissées. Karma sonne toujours comme un appel à la danse, avec cette fois-ci une touche différente, plus colorée, plus élaborée. "En vieillissant, on ne s'impose plus le même moule, on fait des choses qui nous parlent, on a moins peur de franchir nos limites", commente l'accordéoniste Yann Le Corre. "On a trouvé notre équilibre musical, poursuit Mickaël Le Bihannic, alias Mitch. L’assise basse-batterie du groupe, plus étoffée et solide, permet de faire des mélodies plus fantaisistes".L’album cinq titres "fest-noz" sorti en 1998 avait lancé la carrière d'un groupe en devenir. Deux ans plus tard, Karma crée la surprise avec "Nozata", sous la direction artistique de Jacky Molard. Aujourd'hui, Le 3ème opus s'impose comme 1e plus abouti. Les différents sons que l'on retrouve dans l'album reflètent les rencontres qui ont enrichi et pimenté le répertoire et le style du nouveau Karma.

Des invités de marque comme Sylvain Barou, le uillean pipe de Denez Prigent, et Fred Boudineau, guitariste d'influence latino-jazz apportent à Karma les couleurs qui lui manquaient.Il n'y a qu'à écouter la mélodie pourlet avec sa rythmique latino-cubaine. Le quatuor à cordes, qui fait souvent la liaison entre différents morceaux, offre une petite touche classique carrément décalée. Sans parler de la scottish très pêchue qui va en faire voir de toutes les couleurs.

L’album, enregistré en juillet 2002 à Muzillac dans les studios Cosmotobus est une auto-production de l'association Amzer Noz. Sous la direction artistique de Fred Lory, pianiste de Filaj, compositrice de "musiques des anges, instruments du diable", Liesliw dégage un parfum nouveau. Une étape nouvelle pour Karma qui ne tourne pas la page mais engage un tournant prometteur. Les mordus de la danse risquent d'être un peu bousculés par cette formation inédite. N'est-ce pas là tout le plaisir d'une nouvelle évasion musicale.

Poher-Hebdo mercredi 6/11/02 novembre 2002

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